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Sentier 3 : De l’homme et du paysage

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Descriptif du parcours :

Le départ se situe sur le parking au sommet du Mont Cindre. Vous remarquez un grand panneau présentant ce sentier. Empruntez la rue qui descend à l’arrière de ce panneau pour rejoindre le poteau Mont Cindre et tournez à droite pour rejoindre « L’Ermitage » (1) du Mont Cindre.
Depuis l’esplanade en contrebas, profitez de la magnifique vue sur Lyon et les Monts du Lyonnais, puis empruntez la rue devant le restaurant et poursuivez le chemin qui la prolonge à gauche jusqu’à son intersection avec la route des Crêtes. Continuez à gauche sur la route pendant environ 200 m jusqu’au poteau Route des Crêtes, puis empruntez à gauche le chemin de Gorgerat, puis le chemin des Garennes jusqu’au poteau Les Marronniers. Prenez à droite le chemin des Anciennes Carrières jusqu’au poteau « La Bussière » (2). Poursuivez votre chemin en empruntant la rue Ampère jusqu’au poteau Les Brosses, puis sur la route du Mont Thou jusqu’au poteau Route de Poleymieux.
Poursuivez la route du Mont Thou pour arriver dans le hameau Trêve du Ciel ; empruntez le chemin de terre étroit en contrebas de la route, à gauche, qui vous conduit à deux cabornes restaurées « La Caborne de la Marie et La Caborne de la Cave » (3). Après cette visite, reprenez la route du Mont Thou jusqu’à son intersection avec la route des Crêtes.
Continuez à monter toujours sur la route du Mont Thou, puis sur le chemin de la Chussière jusqu’au poteau « Caborne d’Antoine » (4). La caborne est 20 mètres à gauche du sentier, 50 mètres après le poteau. Poursuivez ensuite par le chemin de la Chussière qui descend vers le poteau « Hameau du Mont Thou » (5). Descendez ensuite à droite la route du Mont Thou jusqu’à son intersection avec le chemin de Chenevier que vous empruntez sur la gauche. Longez le « Clos de la Rosette » (6), poursuivez le chemin où vous découvrez le chantier école de restauration et continuez vers de nombreuses « cabornes restaurées » (7)
« La Caborne des chênes têtards », « La Caborne de la Rosette », « la Caborne de Pierre », « La Caborne Berger », « La Caborne de l’érable »… Au poteau Le Chenevier, une dérivation sur la gauche vous conduit par un chemin jusqu’à deux cabornes jumelles « Les Cabornes Girard » (8). Revenez sur vos pas pour emprunter le chemin des Pierres Blanches qui monte en sous bois. Visitez sur la gauche « La Caborne Bretton » (9), puis poursuivez la montée vers le poteau Les Chasseurs, puis « Maison de la Nature » (10).
Empruntez la route des Crêtes sur 100 m, puis prenez le chemin à gauche vers le poteau les Rapaces. Poursuivez sur le sentier des Rapaces en direction du poteau « Gorgerat » (11). Le retour vers le poteau Mont Cindre s’effectue par le chemin des terres Glathoud, puis le chemin du Replat du Mont Cindre.

1 - L’Ermitage du Mont Cindre et son Belvédère
Poteau : « L’Ermitage »

L’Ermitage fut fondé au XIVe siècle par un religieux du monastère de l’Ile Barbe. A partir de 1654, les ermites vont se succéder au Mont Cindre. Au XIXe siècle, le dernier ermite, Emile Damidot, s’y installe et restaure entièrement l’ermitage. Il construit un jardin de rocailles avec des bassins, des grottes miniatures et des statues. C’est un peu « le facteur Cheval » du Mont Cindre.
En 1951, le maire Pierre Dumont fait agrandir l’esplanade de la chapelle et Louis Touchagues, artiste peintre né à Saint-Cyr en 1893, décore le porche et l’abside de fresques représentant les gens du village.
Le belvédère du Mont Cindre offre un panorama unique sur Lyon des Alpes aux monts du Lyonnais.
En premier plan en contrebas, le village de Saint-Cyr avec son église néogothique et son ancien château fort. Au deuxième plan on voit Lyon, la Saône et la colline de Fourvière, les tours de la Part-Dieu et plus au sud le Mont Pilat.
A droite à l’ouest, c’est Saint-Didier-au-Mont-d’Or, puis les villages du plateau lyonnais en particulier Dardilly avec ses deux clochers.
A l’est Collonges-au-Mont-d’Or, dominé par Caluire-et -Cuire et Sathonay, et au loin la plaine de la Dombes, le Bugey (avec sa centrale nucléaire) et par temps clair, le massif du Mont Blanc.

2- La Bussière – Les Marronniers
Poteau : « La Bussière »

Le hameau de la Bussière (ou Buissière, Buissonière) concentre ses maisons de vignerons-carriers autour de l’ancien chemin de Saint-Cyr à Poleymieux et de ses deux ruettes adjacentes. Le soleil se couche sur la pierre jaune des anciennes carrières qui s’alignent au nord.
Tout le long de la rue, une bande de marains (déchets de carrières) porte de petits jardins où l’on accède par d’étroits escaliers en pierre. Sous ces derniers s’ouvrent les entrées voutées de tunnels de carrières abandonnés ou transformés. Juste au-dessus, le hameau des Marronniers regroupe quatre maisons sur une terrasse orientée au midi. Sa croix, du haut de son mur, a été érigée pour protéger ses habitants. L’inscription « Via Coeli » évoque « le chemin vers le ciel »… un peu plus haut, deux fronts de carrières oubliés servent de décor doré pour jardin privé.

3 –La Caborne de la Marie et La Caborne de la Cave

Une caborne est une cabane entièrement bâtie en pierre sèche, sans mortier ni liant. Les cabornes étaient utilisées par les agriculteurs et les carriers pour s’abriter en cas de mauvais temps ou pour entreposer leurs outils.
La Caborne de la Marie était utilisée pour le stockage du foin posé sur des chevrons dont on remarque l’emplacement sur les parois à l’intérieur. Une ventilation « haute » a été aménagée dans la voûte pour favoriser le séchage. En cas de mauvais temps elle servait d’abri pour les chèvres qui broutaient dans l’enclos situé devant.
La Caborne de La Cave est construite en partie sur l’ancien tracé de la route du mont Thou, la caborne est semi-enterrée sous la route. Pour éviter une charge trop importante sur le linteau, un arc de décharge en forme de chapeau (batière) a été construit avec deux pierres plates. Autrefois le clos situé devant était planté de vignes. Cette caborne servait d’abri pour les hommes et les outils.
Les premières cabornes ont été édifiées dès l’époque romaine. Mais celles qui sont visibles sur ce sentier sont plus récentes et datent de quelques centaines d’années. On trouve ce type de constructions dans de nombreuses régions de France ou à l’étranger. Dans le Beaujolais, elles s’appellent des cadoles, dans le Sud-Est de la France des bories.

4 – La Caborne d’Antoine
Poteau : « Caborne d’ Antoine »

Cette grande caborne a été une des premières restaurées en 1996 par Antoine Perrimbert (1931-2014) habitant de Saint-Cyr et Vincent Peytel, qui ont consacré beaucoup d’énergie à la mise en valeur du patrimoine des Monts d’Or. Elle a été choisie pour sa proximité avec un sentier très fréquenté, mais aussi du fait de l’urgence de sa restauration.
Cette caborne est actuellement entretenue par l’association « Cabornes et petit patrimoine du Mont d’Or ». En effet le travail de ces deux « pionniers » a été suivi de nombreux chantiers de restauration : le sentier des cabornes à Poleymieux, le sentier de la Pierre à Saint-Didier, le sentier des cabornes à Saint-Cyr, mais aussi le four à chaux au lieu dit « La Glande » à Poleymieux et la glacière de Lissieu. Grâce à cette association, une partie du patrimoine des Monts d’Or a pu être mise en valeur et ainsi rappeler le passé de ce territoire.

5 – Hameau du Mont Thou
Poteau : « Hameau du Mont Thou »

L’ancien chemin de Pelossey (de « pelosse » = prunelle sauvage) nous amène à ce hameau installé sur un replat de la pente du Mont Thou ; sur le mur qui fait angle avec le chemin de Salagon, la croix en pierre grise offerte par le Sieur Cottier en 1759, gravée des instruments de la Passion du Christ, a été érigée pour protéger les habitants du hameau et les passants.
Avec sa fontaine, son lavoir et sa croix, le hameau surplombe les bois et carrières de Saint-Romain et ouvre une perspective sur le plateau de la Dombes et le Jura.

6 – Le Clos de la Rosette

Les chirats sont des amas de pierres essentiellement créés lors de l’épierrement nécessaire à la mise en culture des champs. Ils sont constitués de deux murs distants de 50 centimètres à plusieurs mètres et les pierres extraites sont entreposées entre ces deux murs.
Les murs visibles autour du Clos de la Rosette sont d’énormes chirats, jusqu’à 6 mètres d’épaisseur et 4 mètres de hauteur, bâtis autour de la parcelle au fil des ans par l’épierrement des champs et la récupération de pierres de carrières.
Rose Robier dite « La Rosette » était une paysanne qui vivait au hameau du Mont Thou d’où elle descendait soit à pied, soit avec sa charrette, tous les jours pour livrer lait de vache et fromage de chèvre au village de Saint-Cyr.
Dans le passé, le clos a été occupé par de la vigne et de la polyculture. On y trouve encore des plants de vigne qui poussent le long de la clôture, route du Mont Thou.

7- Les cabornes restaurées
Caborne Berger

Sa construction sur un sol meuble a nécessité sa reconstruction complète. Les jambages sont en pierre droite. Elle possède une porte et est située à proximité d’une parcelle cultivée.
Chantier école
Ce chantier mis en place par les bénévoles de l’association « Cabornes et petit patrimoine du Mont d’Or », explique les différents modes de construction de ces édifices en pierre sèche.
Caborne des chênes têtards
C’est une caborne de forme ronde, en pierre jaune de Couzon, installée dans un chirat au nord d’un terrain autrefois cultivé. L’intérieur est en forme de poire.
La caborne se trouve au pied d’un chêne têtard. Dans les Monts d’Or, ce type d’arbre était communément utilisé en limites de parcelle, il servait de bornage.
Autrefois pratiquée dans de nombreuses régions d’élevage, la récolte du feuillage et des jeunes rameaux des arbres permettait un apport de fourrage non négligeable. Le feuillage des chênes têtards devait servir à alimenter les chèvres, notamment pendant les périodes de sécheresse estivales. Il y a plusieurs arbres de ce type le long du chemin.
Caborne de la Rosette
Cette caborne située à l’extrémité basse du clos de la Rosette, est dans le prolongement du chirat. Elle a été entièrement reconstruite car elle s’était écroulée et la zone était colonisée par deux immenses frênes.

8- Les Cabornes Girard

Il s’agit de deux cabornes jumelles, celle de gauche est plus ancienne et possède une voûte en encorbellement, celle de droite est plus grande avec une voûte à claveaux. Chacune d’entre elles est équipée d’une aération. Ces cabornes sont construites en limite d’une carrière de pierre jaune et leurs fondations repose en partie sur la roche qui affleure.

9- La Caborne Bretton

Cette caborne se trouve sur le chemin des Pierres Blanches sur la Commune de Saint-Romain. C’est une caborne en ciret (pierre blanche). Elle appartenait à la famille Bretton habitant Rochecardon qui venait cultiver le lopin de terre sur lequel elle est installée.

10- Maison de la Nature
Poteau : « Maison de la Nature »

Sur ce site, carrefour entre les sentiers venant du Mont Cindre et ceux conduisant au Mont Thou va s’installer dans un avenir proche la Maison de la Nature. Elle servira aussi d’abri et de centre d’information pour les promeneurs.
Cette maison, unique dans les Monts d’Or, aura pour vocation de servir à la fois de base de départ pour les chasseurs de la commune et d’abri pour les randonneurs à pied ou en VTT. Ceux-ci y trouveront des informations sur les sentiers du massif et sur les éléments du patrimoine bâti ou naturel des Monts d’Or.

11- Gorgerat
Poteau : « Gorgerat »

Ce poteau situé sur le sentier des Rapaces présente un beau point de vue sur le versant est du Mont Thou, on aperçoit de gauche à droite, le clos de la Rosette, le hameau du Mont Thou, la zone agricole de Salagon.
Le paysage montre une alternance entre les hautes pelouses de la crête, avec ses pentes relativement peu importantes et les escarpements rocheux boisés par des feuillus. Quelques champs apparaissent sur les zones les moins pentues.
Dans la direction de Saint-Romain-au-Mont-d’Or et d’Albigny, on voit des affleurements de roche pour certains autrefois exploitée pour la construction, carrière du Bois Moletant, falaises du ravin de Rochon sur Couzon-au-Mont-d’Or, affleurement de la Croix du Tignot à Saint-Romain.
On distingue des couches de deux couleurs, les couches inférieures sont formées de « Pierre de Couzon », pierre jaune, les couches supérieures de Ciret, pierre blanche. Le Ciret est inutilisable pour la construction, l’épaisseur des couches de Ciret à déblayer pour atteindre la pierre jaune est l’une des raisons qui explique l’abandon des carrières.
Ce sentier est décrit plus en détail dans un livret « Sentier de l’homme et du paysage » édité par le Syndicat Mixte des Monts d’Or en 2015.

A noter

Comment visualiser le tracé sur smartphone ou tablette à l’aide des fichiers GPX :

  • Activer la fonction GPS (ou localisation)
  • Installer sur votre mobile un logiciel comme SityTrail, iPhiGéNie, GPX Viewer (gratuit), ...
  • Après avoir demandé le téléchargement du tracé, il faut lancer l’un de ces logiciels en cliquant sur l’icone de commande "menu" ou "partage", ou en copiant l’adresse URL du fichier téléchargé dans le menu de l’application.

Téléchargements

Description complète Sentier 3 : De l’homme et du paysage 5 septembre 2017 PDF - 3.1 Mo
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Carte Sentier 3 : De l’homme et du paysage 4 septembre 2017 PDF - 1.6 Mo
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Tracé Sentier 3 : De l’homme et du paysage format GPX 3 septembre 2017 GPS eXchange Format - 38.8 ko
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