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OUVERTURE AU PUBLIC DU JARDIN DU PRESBYTÈRE

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Plantes potagères, condimentaires, officinales et ornementales se partagent les quatre carrés du jardin médiéval du Presbytère, inauguré le jeudi 10 juin.

Dans la cour de l’ancien château, vous pouvez désormais profiter pleinement de ce lieu de détente, de calme et de reconnexion avec la nature. Des manifestations, des spectacles et de petits événements festifs y seront organisés.
Le jardin est ouvert du lundi au samedi dès 7h, les dimanches et jours fériés à partir de 8h30, et ferme ses portes ses portes à 20h30.

Un peu d’Histoire
Le jardin est situé au cœur même du village, au cœur d’un château, dont la construction remonte au XIIe siècle et qui aurait remplacé une forteresse gallo-romaine. Ce château comportait une enceinte, défendue par cinq tours, dont seul subsiste aujourd’hui le donjon. Dans cette enceinte, l’ancienne église paroissiale a été utilisée jusqu’en 1872, date à laquelle la nouvelle église Sainte-Juliette fut bénite, ancienne église qui forme aujourd’hui avec le donjon cet ensemble que nous connaissons tous : les Vieilles Tours.
L’enclos du jardin pourrait être une première construction, antérieure au château, déjà prévue pour une défense sommaire, comme en témoignent les ouvertures meurtrières de la paroi nord. Cet enclos comprenait un grenier, un cellier et « un puits d’eau claire », restauré par la municipalité en 1987. En cas de danger, il permettait de tenir un siège et servit à abriter la population du village et des environs, en particulier celle de Saint-Didier, jusqu’à ce que les habitants de ce village fortifient leur église.
Le bâtiment situé à l’ouest abritait à l’étage la salle de l’Obéancier, c’est-à-dire la salle du chanoine de la cathédrale de Lyon, seigneur du fief, et au rez-de-chaussée, la cure.
Ce jardin est donc celui de l’ancienne cure, d’où son appellation de « jardin du presbytère ».
Huit siècles nous séparent des premiers signalements de cet enclos dans les textes. Il aura vu passer des vignerons, lorsqu’il était encore bordé de pressoirs, de nombreux curés et chanoines qui ont tous œuvré à progressivement le transformer, et même le Pape Clément V. En effet, en 1305, celui-ci choisit le château de Saint-Cyr pour un séjour d’une vingtaine de jours, après les troubles survenus à Lyon, lors de son sacre en présence du roi Philippe le Bel.

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